Découvrir Saint-Aubin-Routot, c'est également connaître le patrimoine de notre commune rurale, et qui s'est formé au fil des siècles:
ÉGLISE PAROISSIALE dite ÉGLISE SAINT-AUBIN-DES-CERCUEILS
TRONC DES PAUVRES ET DES TREPASSES
TOMBES DE DEUX AVIATEURS ANGLAIS
MAISONS, FERMES A SAINT-AUBIN-ROUTOT
ÉGLISE PAROISSIALE dite ÉGLISE SAINT-AUBIN-DES-CERCUEILS
- Catégorie : Église paroissiale
- Parties constituantes : Cimetière - monument aux morts
- Epoque de construction : 16ème siècle (détruite) - 3ème quart 19ème siècle (reconstruite)
- Année : 1852
- Historique : Ancien diocèse de Rouen, église décrite en 1713 : église neuve avec quelques traces d’ogives 16ème siècle. Elle figure sur le cadastre de 1822.
Devenue en très mauvais état elle fut reconstruite en 1852 par les architectes Brunet – Debaines et Leplay en réutilisant des matériaux provenant de l’église de Beaucamp ; nef et clocher sont achevés en 1859 ; pavage, portes et vitrerie en 1860.
En faisant le tour de l’église on peut lire au chevet du chœur et à hauteur des yeux une inscription gravée : « Cette pierre a été bénite et posée le 27 octobre 1852… A. Leplay, architecte ». Sur le Mémorial à l’occasion de son centenaire, Maurice Carité écrivait en 1952 : « A l’intérieur de la pierre était déposée entre deux feuilles de plomb une plaque de cuivre portant en lettres capitales une inscription latine analogue ».
L’appellation église des cercueils est attestée dès le 13ème siècle : Saint Albinus de Sarquelet, et évolue au fil des siècles : Saint Aubin des Serqueux avant le 15ème siècle, Saint-Aubin-de-Sarcophagny apparaît sur les registres de l’archevêché de Rouen du 16ème siècle, puis Saint-Aubin-des-Cercueils vers le 17ème siècle.
- Gros-œuvre : Brique, calcaire, pierre de taille, appareil mixte
- Plan : Plan en croix latine (35m de long sur 9 m de large)
- Couverture : Toit à longs pans en ardoise – pignon couvert – croupe ronde – flèche polygonale.
- Étages : 1 vaisseau
- Cloche : Elle se nomme « Louis-Marie » et pèse 1523 kg.
Elle a été bénite le 14 juin 1889 par M. Boivin, fondue par M. Havard, de Villedieu (Manche) et montée par M. Henri Roy, de Sainte-Austreberthe.
Elle remplace la précédente, cassée en 1877, qu’il a fallu refondre.
L’inscription, qu’elle porte toujours, évoque cet épisode : « Je remplace, aux frais de Jean-Baptiste-Louis Yébleron, la première cloche qui ait été suspendue dans ce clocher (41m70 de haut).»
Cette première cloche pesait 1146kg500.
Elle était ornée à l’extérieur des images de N. S. J. C. en Croix, de la Sainte Vierge et de Saint Louis et de sept têtes d’anges dont trois à la partie supérieure et quatre à la partie inférieure pour les sept onctions de bénédiction, et portait les inscriptions suivantes :
« Je suis la première cloche qui ait été suspendue dans ce clocher reconstruit avec l’église entière en l’an 1859. J’ai été faite du métal des deux anciennes cloches de cette paroisse et de l’ancienne paroisse de Beaucamp, augmentée par les souscriptions des habitants ; Bénie le 26 mai 1861 par Mr Nicolas-Simon Andrieu, Curé de cette paroisse, en présence des marguilliers* et des Membres du Conseil Municipal : nommée Louis-Marie, par M. Jean-Baptiste-Louis Yébleron, Maire de cette Commune et par Dame Marie-Anne Aubourg, sa mère, épouse de M. Jean-Baptiste-Louis Yébleron, instituteur communal titulaire. »
« Laudo Deum verum, plebem voco, congrego elerum. Defunctos ploro, pestem fugo, festa decoro.”
“Cartenet, père et fils, fondeurs à Gueutteville, près Saint-Valéry-en-Caux.”
*Marguillers : désigne les membres composant le bureau du conseil de la Fabrique d’une paroisse créé sous la Révolution. Ils étaient composés de clercs et de laïcs chargés de l’administration des fonds et revenus affectés à la construction et à l’entretien d’une église.
Cependant un accident est arrivé à la cloche : elle a été cassée en 1877. Il a fallu la refondre. L’inscription qu’elle porte toujours, dans son laconisme, évoque cet épisode : « Je remplace, aux frais de Jean-Baptiste-Louis Yébleron, la première cloche qui ait été suspendue dans ce clocher. »
La nouvelle cloche garde le même nom, pèse 1523 kg. Elle a été bénite le 14 juin 1889 par M. Boivin et elle a été fondue par M. Havard, de Villedieu (Manche) et montée par M. Henri Roy, de Sainte-Austreberthe.
- Vitraux : Verrière (9, verrière archéologique) : Crucifixion, saints (baies 0 à 8)
Verrière (7) : vie du Christ, vie de la Vierge (baies 90 à 12, 14, 15, 19)
-Sol : Dalles de pierre blanche et marbre noir
- Sculptures : Autel, tabernacle, revêtement mural, 5 statues (décor de chapelle de style néo-roman)
Bas-relief : armoiries, hallebardier
- Cinq statues en plâtre, œuvres de M. Bonnet sculpteur à Rouen.
- Saint Aubin, à gauche du chœur, avec sur sa tête une crosse d’évêque,
- Saint Louis, à droite du chœur, portant sur un coussin une couronne d’épines et le sceptre.
- Saint Michel et Jeanne d’Arc dans le chœur.
- Autel en pierre orné dans sa partie basse de bas-reliefs : au centre le Christ entouré des évangélistes : Marc assis sur un lion, Jean un aigle à ses pieds, l’ange au côté de Luc et Matthieu assis sur un taureau.
- Typologie : If : 7fois centenaire – classé en 1933
- Année : 1853
- Historique : Monument commémoratif élevé par la Comtesse de La Chastre sur l’emplacement de l’église détruite de Beaucamp en 1853. Le terrain ayant été légué à la commune (puis loti vers 1985), le monument a été transféré dans le cimetière paroissial de Saint-Aubin.
- Gros-œuvre : Calcaire
TRONC DES PAUVRES ET DES TREPASSES
- Année : XVIème siècle (traces d’ogives du XVIème siècle dans les restes de l’église)
- historique : Coffre de bois trouvé dans la sacristie de l’ancienne église sur lequel on voit réunis, d’une manière très originale, le trésor de la Fabrique et les troncs des pauvres, de la Sainte Vierge et des trépassés. Les différents compartiments étaient désignés au dehors, celui de la Fabrique par la représentation de l’église du village ; celui de la Sainte-Vierge par l’image d’une mère tenant son enfant dans les bras, elle est couronnée comme une reine de jeu de cartes. Le quartier des pauvres est désigné par un pèlerin couvert de coquilles, ayant son bâton à la main et sa besace au côté ; enfin, une tête de mort soutenue par deux fémurs en sautoir représente les trépassés.
*Membres de la Fabrique : contribuables chargés de gérer et de défendre les biens de l’église.
TOMBES DE DEUX AVIATEURS ANGLAIS
NFD. BATTEMAN & E. LANDY
Tués tout début septembre 1944, leur avion ayant été pris en chasse puis abattu entre St Aubin et Gainneville par un avion allemand, ils avaient respectivement 24 et 33 ans.
MAISONS, FERMES A SAINT-AUBIN-ROUTOT
- Catégorie : Maisons, fermes
- Epoque de construction : 16ème, 17ème, 18ème, 19ème, 20ème siècle
- Historique : Maisons, fermes des 16ème, 17ème, 18ème, 19ème, 20ème siècles
Dates portées : 1882 – 1888- 1908
Lotissements au sud du village construits après 1960
- Gros-œuvre : Silex, brique- appareil à assises alternées, pan de bois
- Couverture : Ardoise
- Typologie : Talus planté, pan de bois à grille
MANOIRS – MAISONS NORMANDES
Propriétés privées
- Lieux-dits : Le Carouge (Ferme du XVIème siècle) – Beaucamp (Manoir fin du XVIème siècle)– Routot (Manoir du XVIème siècle et son colombier carré) – Le Four à chaux – Grande ferme – La Mare Cavelière – la Ferme blanche – Le Frescot – Godebert – La Botte - Chemin de la Cure
- Epoque de construction : 16ème siècle - 18ème siècle
- Gros-œuvre : Pan de bois - Silex, brique- appareil à assises alternées
- Ornements : Pilastres sculptés – motifs et blasons
- Couverture : Toiture à longs pans en ardoise – croupe
Ancien corps de ferme datant de 1882
Acquis par la municipalité pour en faire un lieu de convivialité par le biais du sport et de festivités.
- 1858 : construction de la mairie/maison d’école
- 1874 : agrandissement pour une classe des garçons
- 1877 : construction de l’école des filles par Napoléon Corruble
Don de demoiselle Famin.